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Histoire de la ville

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Histoire

Viry à l’aube des temps

La découverte de silex taillés sur le territoire de la commune est le premier signe d'une activité à Viry. A l’époque gallo-romaine, édifiée sur l’emplacement actuel de la vieille ville, une villa a pour propriétaire Verus, qui va donner son nom au village de Viry. Un document sur la ville datant de 1093 mentionne la présence d’un certain Vulgrain de Viry, seigneur du lieu.

Viry au Moyen Age et à la Renaissance

A la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle l’église Saint-Denis est construite. Elle est remaniée plusieurs fois entre le XVIIe siècle et le XXe siècle.
En 1488, l’héritier de la seigneurie de Viry, Richard de Saint-Marcy vend son domaine à Étienne de Vesc, conseiller et chambellan du roi Charles VIII, seigneur de Savigny.
Etienne de Vesc, devenu président de la Chambre des comptes de Paris, concierge du Palais, sénéchal de Carcassonne, puis sénéchal de Beaucaire et de Nîmes, acquiert partie par partie toute la seigneurie de Viry. A la suite d’une succession, celle-ci est divisée, et une des moitiés est adjugée, en 1531, à Robert Piédefer.

Viry au Grand Siècle

En 1682, une ordonnance fixe pour toujours le partage de la seigneurie de Viry et des dépendances entre les deux familles rivales, les de Vins et d’Agoust. Au cours du XVIIe siècle demeure à Viry la famille Perrault, dont deux fils se sont rendus célèbres : l’un, Claude, par la construction des colonnades du Louvre et de l’Observatoire de Paris, l’autre, Charles, par ses contes. Ils possèdent le château de Viry, situé près de l’actuelle avenue Marmont, très important domaine privé, comportant une orangerie, des grottes et cascades. Ce domaine, laissé à l’abandon, est détruit en 1950 ; seul subsiste le pavillon gothique, portail d’entrée de la propriété, aménagé par la duchesse de Raguse.
C’est également au XVIIe siècle que sont édifiés sur le domaine du Piédefer, l’orangerie et le nymphée (grotte aux coquillages), tous deux classés monuments historiques (1983). Emmanuel de Vintimille est le dernier seigneur de Viry-sur-Orge.

Viry-Chatillon au XVIII et XIXe siècles

Après la Révolution, en 1790, Viry-sur-Orge et Chatillon-sur-Seine constituent la commune de Viry-Chatillon qui compte alors 408 habitants (Chatillon ayant toujours fait partie de la paroisse de Viry). Le premier maire, Jacques-Louis Larue, est élu le 1er février 1790. En 1814, la commune de Viry-Chatillon voit la fin de l’épopée napoléonienne. En effet, c’est aux limites de Viry que Napoléon 1er apprend la capitulation de Paris. La commune de Viry-Chatillon est occupée militairement de septembre à novembre 1870, lors de la guerre franco-prussienne. La mairie, située rue Horace-de-Choiseul, en contrebas de l’église Saint-Denis, est transférée en 1885 à la plâtrière (actuelle MJC Maryse-Bastié).

Viry-Chatillon et l’aviation au XXe siècle

Au début du XXe siècle, Port-Aviation est le premier aérodrome organisé au monde. Il est inauguré en mai 1909. Les plus grands noms, Ferber, Védrines, Roland-Garros, Pégoud… y effectuent les premiers vols. C’est de là que, le 18 octobre 1909, le comte de Lambert part pour le survol de Paris. Au cours de la Première guerre mondiale, Port-Aviation est utilisé par les armées anglaise, française et belge.

Port-Aviation

En 1909, la renommée de Viry-Chatillon est assurée par l’inauguration du premier aérodrome organisé au monde.

Le 30 juillet 1908, la Société d'encouragement à l'aviation est fondée. Ses objectifs sont de créer le premier port aérien spécialement aménagé pour les aviateurs, la première école d'aviation et le premier concours d'aviation. Le terrain choisi se situe entre l'Orge, la route de Fontainebleau (RN7), la route de Viry (boulevard Husson) et la dérivation des eaux de la Vanne et du Loing. Nommé Port-Aviation, le champ de vol est entouré d’installations fixes : tribunes, hangars, ateliers de réparation, restaurants, maisons de garde et salle de presse, etc.

Le 1er avril 1909, le public assiste à la bénédiction solennelle de l'aérodrome et de deux aéroplanes dénommés « Île-de-France » et «Alsace». L'inauguration officielle a lieu le 23 mai 1909. Une foule immense se presse à ce premier meeting aérien organisé aux portes de Paris. A cause du vent, ce n’est qu’en début de soirée que Léon Delagrange décolle et effectue cinq fois le tour de la piste à près de 5 mètres de hauteur. Malgré ce démarrage un peu décevant, Port-Aviation est lancé.

De nombreux exploits vont alors avoir lieu à Port-Aviation. Le 4 juillet 1909, Louis Blériot se préparant sans doute pour la traversée de la Manche, effectue 24 tours de pistes en plus de 50 mn. Le 25 juillet, il réussit sa traversée. Le 1er août, il reviendra à Port-Aviation en triomphateur, la Cie d’aviation attribue son nom à la voie menant à l'entrée principale.
Lors de la Grande quinzaine de Paris, le 18 octobre 1909, le comte de Lambert réalise un exploit. Parti de Port-Aviation, il survole Paris, contourne la Tour Eiffel et parcourt 48 km en moins de 50 minutes.

Essais, meetings et fêtes aériennes se succèdent malgré la terrible inondation de janvier 1910 et les déboires financiers des gestionnaires qui ouvrent bientôt le site aux courses hippiques et à l’athlétisme où s’illustre Jean Bouin (Cross des nations, 23 mars 1913).

Le 1er septembre 1913, Pégoud vole pour la première fois la tête en bas à Port-Aviation. Le 23 septembre, il fera son premier looping… suivi par Chevillard et Chanteloup qui feront de nombreuses expériences d’acrobaties.

Pendant la guerre 1914-1918, l'armée y installe une école militaire d'aviation dotée d'appareils Caudron gardés par des troupes coloniales : elle formera pendant deux ans 598 pilotes, sur les 16 834 formés durant toute la guerre. Le 1er janvier 1918, l'école de pilotage militaire belge y est transférée. Cependant, la forme en cuvette de Port Aviation constitue un inconvénient de plus en plus important avec la puissance des avions. La paix revenue, Port-Aviation est complètement abandonné et la plupart des installations démolies.

Le 5 septembre 1919, la signature du cahier des charges du lotissement, appelé encore aujourd'hui Port-Aviation, marque la disparition définitive de l'aérodrome.
La dénomination des rues, la présence du seul bâtiment d’époque encore existant avec sa plaque commémorative, rue Baronne-de-Laroche, marquent le souvenir d'une décennie glorieuse.

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